Il fallait s'y attendre, les éditeurs français n'allaient certainement pas laisser Google mettre en ligne leurs productions sans réagir. La seule question qui pouvait subsister était de savoir quel groupe allait lancer l'offensive en premier. Ironie du sort, le grand gagnant est l'éditeur au logo représentant un loup, l'avaleur du Seuil, j'ai nommé la Martinière. Toute le monde en parle évidemment : Libération, France 2 et les autres ;-) Et, voilà une nouvelle pièce à ajouter à mon dossier sur les rapports entre l'édition traditionnelle et le numérique.
Pour replacer très rapidement et de façon caricaturale, cette modeste maison d'édition menée par Hervé de la Martinière a fait fortune grâce à des ouvrages d'art, en particulier les recueils de photographies de son ami, Yann Arthus-Bertrand. Quelques rachats plus tard, Hervé de la Martinière se payait la prestigieuse maison du Seuil et transformait sa modeste maison en holding de l'édition. Tout ça pour dire que cette action juridique ne vient pas de n'importe quel éditeur, la Martinière est un peu « une success story à la Google de l'édition française » si vous me permettez l'expression. Je vous