Vous en avez marre des pubs
intempestives de Facebook, vous n'arrivez plus à gérer
à la fois vos profils sur Linked in et Viadeo, vous vous dites
que Google a suffisamment d'informations sur vous pour ouvrir un
compte sur Orkut et vous voulez garder l'entière maîtrise
des informations en ligne vous concernant, car vous êtes
néanmoins convaincu qu'une présence en ligne est
essentielle. Alors, n'attendez plus, créez
votre fichier FOAF,
mettez le en ligne et participez à la construction du graphe
global géant. Cerise sur le gâteau, vous disposerez
avec SPARQL
d'une API standard réellement ouverte pour accéder aux
données, contrairement
à d'autres...
Vous allez me dire que je
vous ai déjà fait le coup, il y a deux ans et que
FOAF n'a pas constitué la
première brique annoncée du Web sémantique.
Alors, qu'est-ce-qui a changé pour justifier un regain
d'intérêt pour FOAF ?
Premièrement, les technologies,
nous disposons de nombreuses implémentations qui commencent à
devenir matures de RDF et de SPARQL dans différents langages :
PHP,
et des frameworks pour construire simplement des triples store RDF
sont disponibles.
Deuxièmement, les données
disponibles en RDF, cette année a été très
riche dans la mise à disposition de données en RDF :
revyu... L'initiative « Linked
data » a permis d'accélérer le mouvement
pour la création du Web sémantique ou, plutôt, du
Web of data et l'appropriation des technologies sous-jancentes.
Troisièmement, la montée
en puissance des réseaux sociaux est indéniablement le
principal argument qui plaide en faveur de FOAF. Les usages sont peu
à peu apparus, mais aussi les limites. Les utilisateurs
prennent peu à peu conscience des dangers que représentent
la mise à disposition de leurs données personnelles
dans des services centralisés dont le modèle économique
repose presque exclusivement sur la publicité.