Dans un précédent
billet, Iamhondjack notait avec justesse en commentaire
qu'il ne fallait pas dissocier SPARQL et SQL de manière aussi
stricte que je pouvais le faire. Il appuie son propos sur
l'expérience de D2R
server qui permet d'interroger une base de données
relationnelles en SPARQL grâce à un mapping entre la
modélisation de la base de données relationnelles et le
modèle de graphe. Dans la
foulée, Christian pose la question essentielle à
savoir la performance et le temps de réponse.
Il semble que la question du stockage
des triples RDF soit dans l'air du temps ce qui est logique, eu
égard, à l'intérêt grandissant du Web
of data. Ainsi, même si Tim Berners-Lee donnait déjà
des premiers éléments de réponse dès 1998
dans un document intitulé Relational
Databases and the Semantic Web (in Design Issues), un workshop
organisé par le W3C et intitulé « RDF Access
to Relational Databases » a permis de faire récemment
le point sur la question. Une
des conclusions de ce workshop est la nécessité de
mettre au point une procédure normalisée de benchmark
pour les triple store RDF sur le modèle
de TPC pour les bases de données relationnelles.